Ils passent leurs journées avec nous, ils nous font grandir…. pour comprendre le métier d’instituteur, nous avons interrogé nos maitresses et nos maitres sur les bons et les moins bons côtés de leur profession !
Les bons côtés :
– On peut continuer à aller à l’école, comme les enfants
– On vous voit grandir et progresser
– On est heureux à chacun de vos progrès, on aime voir votre plaisir quand vous comprenez et quand vous vous dépassez
– On rigole bien avec vous
– On rigole bien avec les autres maitresses et maitres
– On vous apprend des choses importantes pour votre vie future
– On aime faire des ateliers avec vous, créer, danser, chanter…
– Quand on doit aider nos enfants à faire leurs devoirs, on est très au point !
Les moins bons côtés :
– Quand vous êtes trop nombreux en classe et qu’on ne peut pas vous accompagner comme on le voudrait
– Quand les règlements changent tout le temps et que l’on doit s’adapter
– Quand vous êtes malades et que vous nous donnez vos microbes, ou pire quand vous vomissez sur nous !!
– Quand vous oubliez vos affaires, quand vous n’avez pas votre tenue de sport ou de piscine quand il faut …
Les qualités d’un bon instituteur :
– Il faut aimer les enfants et aimer passer du temps avec eux
– Il faut être passionné, souvent c’est grâce à de super instit de notre enfance que l’on a choisi ce métier
– Il faut être (très !) patient
– Il faut être organisé
– Il faut être diplomate pour dire les choses gentiment aux enfants
– Il faut savoir faire plein de choses différentes, être curieux et débrouillard
Merci aux instituteurs : Candice, Céline, Stéphanie, Thiphaine, Emmanuel
Et à Timaël pour l’aide lors des interviews
Le métier de maîtresse ou de maître a beau nous faire rêver depuis que l’on est petit, on sait que ce n’est pas toujours facile. D’ailleurs, lorsque l’on a imaginé la vie de nos instituteurs, c’est le mot catastrophe qui nous est venu en tête…
Journal de bord d’un instituteur en détresse
(par Héloïse, Eléonore, Luna, Manon et Tea)
Lundi 1er septembre 2021
Une nouvelle rentrée… à l’aide ! Voilà le récit de la plus horrible première journée qui soit.
« – Bonjour les enfants je suis (mal) heureux de vous avoir dans ma classe (soyez heureux que je ne vous mette pas à la porte ). Pour commencer, nous allons faire les présentations (cela ne servira à rien puisque je vous appellerai tous Robert). Je suis Monsieur Katastrauphe. Nous allons faire le tour des prénoms. Jean, Julien, Louise… tous ces prénoms pour des affreux enfants. A la fin de l’appel, je leur ai présenté mon élève PREFERE, le seul à être à peu près cool. Je vous présente Jean-Paul-Georges-Robert le hamster de la classe.
– Mais il est énorme ! Il a avalé un hippopotame ou quoi ?
Alors ça, je n’accepte pas que l’on insulte mon élève préféré. « Et tu vas me dire si la mouche au fonb de la classe est énorme aussi et tu y resteras tant que tu y es ! »
Et grâce à votre gentil camarade… évaluation surprise.
Il y a eu un concert de » OH NON ! ». Tandis qu’ils se creusaient la tête sur la liste des conjonctions de coordination, j’ai entendu le long DRIIING. Enfin, la récréation. Quel plus grand bonheur que de voir disparaitre ces affreux enfants! Pendant qu’ils hurlaient dans la cour, je suis allé me prendre un bon café en salle des maîtres, et j’ai vu la formidable, la sublime Mlle Beauty. Marie Beauty est la femme la plus extraordinaire du monde. C’est la directrice de cette école, même si elle pourrait être une star universelle. Si j’ai choisi ce métier, ce n’est pas, bien-sûr pour rester avec ces affreux enfants toute la journée, ni pour le café (même si je dois avouer que celui de la salle des maitres est succulent), non c’est pour elle. Imaginez le sacrifice. Et là, tandis que je l’admirais, j’entendis de nouveau un grand DRIIING. J’ai cru que c’était la sonnerie de mon cœur, mais non, c’était juste la fin de la récréation. Et oui, c’est ça la triste vie d’un instituteur. Je suis donc allé siffler mes élèves, qui ont tourné la tête vers moi puis sont retournés à leurs occupations. J’ai dû siffler six fois avant qu’ils ne m’écoutent. J’ai tourné les clés dans la serrure de ma salle de classe, ouvert la porte et PLOUF, un énorme sceau d’eau glacé m’est tombé sur la tête. Les enfants étaient tous hilares, et moi furieux !! RENTREZ IMMEDIATEMENT. Tandis qu’ils prenaient place, je suis allé me sécher dans les toilettes des professeurs. GRRR… quels horribles gamins, c’est officiel, je les déteste. Lorsque je suis revenu dans la classe, ils jouaient à l’élastique, au basket ou écrivaient sur le tableau. TOUS A VOS PLACES, ai-je hurlé. Le reste de la journée s’est passé à peu près normalement : deux élèves se sont percutés pendant la récréation et se sont retrouvés avec des bosses. Un élève s’est cassé une dent, l’autre s’est fracturé le genou. La routine ! Lorsque enfin à 16h30 j’entendis le merveilleux DRING qui annonçait la fin de la journée. Quel bonheur ! je les ai tous chassés et rendu à leurs parents. Je peux dire sans mentir que cela a été le meilleur moment de la journée.
Catastrophe !
(par Adem, Agathe, Madely, Noam et Timothée)
Notre maître s’appelle Monsieur Strophe. Il est très gentil, parfois même un peu trop alors, on doit avouer qu’on en profite un peu pour faire toutes sortes de bêtises. Il est aussi très maladroit. S’il boit son café en classe, tu peux être sûr qu’il va le renverser. Et s’il tente des expériences chimiques, alors là, c’est l’école qui risque d’exploser. Mais on l’aime bien comme ça. Une fois, je crois qu’on y a été un peu fort avec lui. On a caché le hamster de la classe. Il adore le hamster. C’est son plus fidèle ami. Alors, il nous a demandé inquiet de le chercher partout. On a fait semblant de chercher, on a même dessiné des avis de recherche qu’on a collés dans tout le quartier mais il faut dire que sur nos dessins il ressemblait plus à un lapin qu’à un hamster. C’est plutôt gênant. Alors, Monsieur Strophe était tellement triste, qu’il n’a pas pu revenir en classe l’après-midi. Il est rentré effondré chez lui et on était un peu honteux. Mais en même temps, on pensait avoir une après-midi de récréation ce qui nous consolait. C’est alors qu’elle est arrivée…. Madame Cata, la remplaçante. Elle était horrible, elle était méchante, elle était insupportable. Elle nous a hurlé dessus pour nous apprendre nos tables de multiplications ce qui ne nous a pas aidé à les retenir. C’est alors qu’un voisin est arrivé dans la classe avec un lapin. Il avait vu notre affiche et pensait avoir retrouvé notre mascotte. Puis un deuxième voisin est arrivé avec un autre lapin. Ensuite, on ne sait pas ce qui s’est passé mais tous les voisins du quartier et même de la ville sont venus nous apporter des lapins. On en avait des dizaines, qui courraient entre les chaises et les tables…. Madame Cata a hurlé qu’elle n’avait jamais vu ça. Au bout d’un moment, elle a claqué la porte en nous demandant de nous débrouiller car elle démissionnait. Elle n’avait pas étudié les mathématiques pour compter les lapins. On était bien soulagés. On a vite ressorti le hamster du placard, libéré les lapins dans la cour et on a appelé notre cher Monsieur Strophe pour lui annoncer qu’on avait retrouvé son ami. Et qu’on allait être la classe la plus sage du monde….
2022, l’année de l’élection de notre président pour les 5 prochaines années. Notre rédaction s’est beaucoup intéressée aux programmes des différents candidats. Nos journalistes ont eu envie de vous présenter chacun leur propre programme : écologie, égalité fille/garçons, plus de justice en matière d’économie, recherche médicale, droit à la différence…. On vote pour le programme des enfants !
Il y a tellement de beaux métiers qui nous font rêver… difficile de choisir entre tous ces possibles. Cela nous a inspiré des histoires de compétition et de famille…
La folie des métiers
(par Héloïse, Eléonore, Luna, Manon et Tea)
Tout commence un vendredi matin, un jour comme les autres, pas grand monde dehors et un vendeur de journaux qui hurle : « les infos, les infos, qui veut les infos ? « . Il colle une affiche sur le mur et s’en va. Un peu plus tard, une foule se presse devant l’affiche pour la lire. Une femme lit à voix haute » grand concours de talents, venez nous présenter vos talents et nous impressionner ». Tout à coup, il y a un énorme brouhaha. Tout le monde sort son téléphone pour : réserver des places, demander une baby-sitter, expliquer à son mari comment faire des pâtes en son absence… afin d’avoir le temps de se préparer pour le grand jour.
Le lendemain, ils sont tous présents pour le grand concours. Il y a, entre autres, une écrivaine, une actrice, une styliste et une peintre. Il était censé y avoir aussi une chanteuse mais elle est en retard. Le directeur du concours est lui aussi visiblement en retard. Il arrive enfin après 30 minutes mais repart immédiatement pour répondre à un coup de fil. Cela laisse le temps à la chanteuse d’arriver. C’est alors, que pendant cette longue attente une dispute entre les candidats éclate. Chacun est persuadé de faire le plus beau des métiers et critique le métier des autres. On entend :
– que pour être styliste il faut juste savoir coller des bouts de tissus ensemble
– que pour être écrivain, il faut juste être bon en grammaire
– qu’être chanteuse c’est juste de savoir faire le clown sur scène
– qu’un enfant de deux ans avec des pinceaux peut aussi être peintre
– que pour être actrice il faut juste savoir parler…
Bref, la dispute est générale et plus personne n’écoute l’autre. Alors, l’écrivaine propose aux candidats que chacun fasse une démonstration de son métier et explique en quoi il est le meilleur. L’actrice montre comment exprimer toutes les émotions sur son visage, la styliste comment découper un tissu pour faire une robe , la chanteuse fait toute la gamme de notes avec sa voix, l’écrivaine et la peintre expliquent comment trouver l’inspiration… Comme personne n’a réussi à convaincre les autres, elles décident de trouver un jury pour les départager. Une personne qui passait par là est kidnappée par le groupe.
– Monsieur, nous pensons tous que nous avons le meilleur métier du monde alors nous avons besoin de vous pour nous départager.
Chacune fait de nouveau une démonstration de son savoir-faire devant l’homme qui écoute attentivement. A la fin, elles lui demandent :
– Alors, selon vous, qui fait le plus beau métier du monde ?
– Facile, répond l’homme. Tous vos métiers sont formidables, mais le plus beau, c’est le mien. Je suis cuisinier !
Histoire de famille
(par Adem, Agathe, Madely, Noam et Timothée)
Stella et Léonard sont jumeaux mais ils sont très différents et ne s’entendent pas très bien. Léonard passe tout son temps sur ses jeux vidéos de bagarre tandis que Stella préfère lire et inventer des histoires. Un jour, Léonard déchire le livre préféré de Stella. Alors, pour se venger, Stella commence à écrire une histoire qui parle d’un petit garçon un peu bête qui joue a des jeux vidéos. Un jour, Stella participe à un concours d’écriture et le remporte avec son histoire. Elle devient la plus jeune écrivaine et réalise son rêve. Mais Léonard lit l’histoire et comprend que sa sœur l’a écrite pour se moquer de lui. Fou de rage, il s’enferme plusieurs jours et réussit à créer un jeu vidéo dont l’avatar ressemble étrangement à Stella et auquel il arrive plein de catastrophes. Léonard met le jeu en ligne et c’est un succès. Il devient le plus jeune créateur de jeu vidéo et réalise lui aussi son rêve. Un jour, un concours de jeunes talents est lancé. Léonard et Stella s’inscrivent et deviennent concurrents. C’est alors que Stella surprend Léonard en train de pleurer car il n’a plus d’idées de jeux vidéos à proposer et a peur de perdre. Stella décide alors de l’aider en inventant une histoire que Léonard mettra en scène dans son jeu. Le jury est émerveillé et ils remportent tous les deux le prix. Alors, ils décident de travailler ensemble en faisant chacun ce qu’ils aiment le plus au monde. Stella et Léonard sont les plus heureux de monde car ils sont réconciliés et font vraiment le métier de leurs rêves.
L’Assemblée Nationale, c’est quoi ?
Dans une démocratie comme la France, l’équilibre repose sur la séparation des trois pouvoirs : EXECUTIF (celui du président de la république et parfois du premier ministre), LEGISLATIF (l’Assemblée Nationale et le Sénat qui forment le parlement) et JUDICIAIRE (juges et magistrats).
L’Assemblée Nationale est aussi appelée Palais Bourbon, nom du lieu qui l’abrite. Le Palais Bourbon s’est vu doté d’une salle de séance en forme d’hémicycle (un demi-cercle) pour accueillir le conseil des Cinq-Cents en 1795.
L’Assemblée Nationale est composée de 577 députés élus au suffrage universel direct pour cinq ans.
L’Assemblée Nationale, à quoi ça sert ?
Elle élabore et vote les lois. Elle contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques.
Quel est le rôle d’un député ?
Les députés sont les représentants de la Nation, c’est à dire de tous les français. La France est découpée en circonscriptions et chaque député représente ses concitoyens dans sa circonscription et les rencontre au quotidien pour comprendre leurs attentes et leurs besoins.
Pourquoi y-a-t-il une statue d’Olympe de Gouges à l’Assemblée Nationale ?
Parce qu’elle est l’auteur de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, sa statue est représentée dans la salle des Quatre-Colonnes, à côté de celle de Jean Jaurès. C’est la pionnière du féminisme. La salle des Quatre Colonnes est aussi l’endroit où les journalistes interrogent les députés en fin de séance… c’est pour cela qu’elle nous a beaucoup marqué !
Une sœur époustouflante
Margaux et Joey sont frère et sœur. Joey adore faire des mauvaises blagues pour agacer Margaux. Il place un seau rempli d’eau au-dessus de sa porte pour qu’elle soit trempée, remplace son shampoing par de la danette à la vanille, met du dentifrice dans ses biscuits préférés ou encore de la chantilly sur son visage pendant qu’elle dort… Margaux n’en peut plus et veut lui donner une bonne leçon. Elle est très douée pour fabriquer des objets extraordinaires. C’est une vraie inventeuse. Elle a l’idée de fabriquer une machine à remonter le temps pour envoyer son frère dans le passé. Joey est alors propulsé à l’époque des pharaons et Margaux profite de quelques instants de calme pour bouquiner. C’est alors qu’elle aperçoit Joey qui lui fait des grands signes sur la vignette d’une de ses BD. Elle ne peut pas l’entendre mais il cherche à lui faire comprendre qu’il est en danger. Margaux plonge alors dans les pages de son livre et se retrouve devant le grand pharaon qui a l’air très mécontent. Il croit que Joey est un magicien mais qu’il refuse de lui jouer ses meilleurs tours. Il menace d’envoyer Joey dans son cachot. Margaux, qui ne se sépare jamais de son sac de secours lui propose de lui faire un tour merveilleux en échange de la liberté de son frère. Elle verse du vinaigre sur du bicarbonate et cela produit une énorme mousse qui recouvre Margaux, Joey, le pharaon et toute sa cour. Elle en profite pour prendre la main de Joey et le ramener chez eux, en sécurité. « Margaux, tu es vraiment mon héroïne, je ne t’embêterai plus jamais » dit Joey soulagé.
Appeler un chat, un chat !
Moi, je m’appelle Le Chien. Ma maitresse n’a pas été capable de me trouver un nom, alors elle m’appelle Le Chien et elle trouve ça drôle. Elle croit que je suis un gentil toutou inoffensif. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que mes copains et moi, on l’appelle La Vieille, entre nous. Ce n’est que justice. Mon meilleur ami, c’est Ratus, vous le voyez là sur le banc à côté de sa maitresse? . Son problème que tout le monde le prend pour un chat, or, c’est un raton laveur. Il préfère ne rien dire. Pour gagner ses croquettes, il miaule et cajole sa vieille à lui, mais à l’intérieur, il bouillonne de ne pas pouvoir dire qui il est vraiment. Cependant, ce matin au parc, on a d’autres chats à fouetter, enfin si je puis dire. J’essaie de courir vers Ratus pour le prévenir que j’ai repéré deux personnages suspects dans le parc, cachés derrière l’arbre et la maison… mais La Vieille est d’une lenteur… Je suis sûre qu’ils préparent un sale coup et c’est notre chance à nous. Avec Ratus, il faut absolument qu’ils nous prennent dans la bande. On va enfin vivre notre vie, devenir les terreurs des bacs à sable. Ne plus être les patauds mangeurs de croquettes qu’ils imaginent…
En passant, pour rigoler, je renverse le gamin sur ses patins à roulettes et la maman au berceau. Puis je prends ma gueule d’ange, ça a du bon parfois, d’avoir l’air niais. C’est alors que je vois la petite fille aux doudous s’approcher de moi. Elle me prend dans ses bras, me dit qu’elle n’a jamais vu de chien aussi beau que moi. Sous le choc, mes babines en tombent… ce que je dois avoir l’air nigaud. Elle m’enlace et me dit que désormais, elle m’appellera Beau. D’un seul coup, je me sens tout chamallow. Je n’ai plus du tout envie de semer la terreur…. Qu’il est doux d’être enfin reconnu pour ses vraies qualités. Ah, combien de vocations de brigands furent-elles stoppées par quelques mots d’amour ?
D’après une image de la fabrique à histoire de Bernard Frio
On les a modelé pour faire peur, mais plus on les travaillait, plus on les a aimé et on les a trouvés beaux…. voici nos jolis monstres attachants :
La nourriture
La nourriture salée est principalement constituée de riz, de nouilles (udon et soba), de légumes, d’algues et de poissons cuits ou crus, assaisonnés de condiments et sauce soja.
Le dessert le plus populaire au Japon (et le plus connu) est le Mochi qui peut être fourré (Daifuki ) . Il est à base de riz gluant sucré assez gélatineux . On en trouve de toutes les couleurs et saveurs.
Kawaï
Kawaii veut dire mignon. C’est une esthétique japonaise qui évoque l’enfance, avec des couleurs pastel, des mascottes ou personnages imaginaires. C’est le symbole de la culture pop japonaise. Autrefois, le mot n’était pas positif, il voulait dire “embarrassé, honteux, vulnérable” puis il a évolué vers les notions de pureté et d’innocence. A la fin des années 60, le Kawaii a servi à exprimer la rebellion des étudiants contre une autorité étouffante. Ils séchaient alors les cours pour aller lire des mangas. Le Kawaii est bien plus contestataire qu’il n’y parait !
Le Manga
C’est l’un des symboles les plus importants de l’art visuel japonais. Manga signifie “dessin dérisoire”. Il existe le Kodomo pour les jeunes enfants, le seinen pour adultes et le shonen et chojo pour adolescents. Le tout premier manga date du 12ème siècle et représentait des animaux gambadants. Les héros des mangas vivent de nombreuses péripéties pour accomplir leur rêve. Les mangas sont généralement en noir et blanc, se lisent de la droite vers la gauche, et mettent en scène des personnages aux grands yeux expressifs pour bien montrer leurs sentiments. Les personnages ne sont pas faits pour être réalistes, ce sont des êtres de fiction détachés du monde.
Les jeux vidéos
est une industrie majeure au Japon. Le pays compte quelques uns des plus grands développeurs de consoles et de jeux au monde comme : Nintendo, Sega, Sony Computer entertainment, SNK… Les années 70 et 80 ont vu le développement des jeux vidéos et d’arcade
Nouvelle vie au pays du soleil levant
Toute l’équipe du Petit Edison était réunie en comité extraordinaire. Après un vote à l’unanimité, nous avons décidé de dédier notre numéro spécial au Japon. Pourquoi le Japon? m’enfin …. Avez-vous déjà goûté à de succulents sushis? de moelleux Mochi? lu un manga? Tout nous attire au pays du soleil levant. C’est alors que l’un de nos journaliste a eu une super idée : “Parler du Japon c’est bien, y aller, c’est mieux”. Là encore, nous étions tous d’accord. D’une seule voix, nous avons dit : “nous allons faire notre premier reportage à l’étranger”. Notre rédactrice en chef, Caroline, elle, était moyennement partante. Vous imaginez, une semaine seule avec 9 trépidants mini-journalistes à l’autre bout du monde, et surtout avec son sens de l’orientation très aléatoire !
Comme rien ne pouvait nous résister, nous voilà à Tokyo, après de longues heures de vol. A peine arrivés, nous étions tous impatients de commencer nos enquêtes. Tellement impatients, que lorsque notre rédactrice en chef, se retourna après avoir récupéré ses bagages pour nous donner le programme… nous avions tous disparus !
Affolée, elle installa rapidement Waze, et tenta de nous localiser. La pauvre, n’était pas au bout de ses peines. Car, pour tout vous dire, en un rien de temps, nous avions trouvé nos marques dans ce merveilleux pays et commencé de nouvelles vies. Voici ce qui s’est passé. Agathe, Téa et Luna tombèrent par hasard sur leur youtubeurs préférés qui eux aussi étaient en reportage. Succombants à leur humour dévastateur, ils leur demandèrent de bien vouloir rejoindre leur équipe pour présenter la nouvelle rubrique ado. Pendant ce temps là, Amanda faisait les boutiques de mode à Shibuya. Lorsque soudain, la propriétaire de la boutique, attirée par son bon goût très “frenchy” lui demanda de bien vouloir devenir leur nouvelle conseillère mode. Manon, elle, en déambulant dans les quartiers prisés par les cold players à la recherche du costume parfait rencontra l’amour…. Timothée, notre passionné de jeux vidéos se dirigea instantanément vers le siège de Nintendo pour proposer ses nouvelles idées de jeux. Impressionnée, la direction lui confia immédiatement la responsabilité du service de recherche. Eloïse, en grande dévoreuse de Manga avait atterri dans la plus grande librairie de Tokyo. Ayant lu tout le rayon manga elle réussit à conseiller tous les visiteurs de la boutique à tel point que la librairie lui en proposa la direction.
Quant à Madely et Noam, ils n’étaient pas en reste. A peine arrivés, attirés par la faim, ils avaient choisi un alléchant Kaiten avec ses incroyables trains à sushis. Fins gourmets, ils commencèrent à proposer au chef de nouvelles et inédites associations de goût dont ils avaient le secret (saumon /chocolat blanc , chips de Mochi, Fanta/ Matcha… ). C’est comme ça qu’ils décidèrent de devenir partenaires de restaurant. Hélas, la rédactrice en chef finit par nous retrouver un a un et tenta de nous convaincre de rentrer avec elle. Elle nous dit que nos lecteurs attendaient le dernier numéro du Petit Edison et seraient bien trop tristes si nous les abandonnions. Alors, nous voilà de retour avec notre dernier numéro !!
Maya, 11 ans, Philadelphie (Etats-Unis)
Je me lève à 8 heures le matin et j’ai mon premier cours à 8h30 ou 8h45. Pour l’instant et depuis plusieurs mois, nous avons l’école à la maison (par ordinateur). L’après-midi, j’ai cours, par exempke, cet après-midi, j’ai 2h30 de musique. La matière que je préfère, ce sont les mathématiques.
Lorsque je ne vais pas à l’école, je regarde la télé (j’aime beaucoup Greenhouse Académy) ou je fais du sport. Je pratique le hockey sur gazon.
J’aime aussi les animaux, nous avons un chien et aussi un cheval qui est hébergé dans la ferme d’à-côté.
Alice, Londres (Angleterre)
Je commence l’école à 8h45 et je finis à 15h, j’étudie l’anglais, les maths. Puis j’ai une récré, et encore anglais et maths. J’apprends aussi l’espagnol et la musique. A la cantine, je mange le plus souvent des pâtes, de la sauce ou des tartes. Je porte un uniforme : une robe avec une chemise et une cravate. Mon école est petite, il y a seulement 8 classes dont deux sont dans une autre école. Les deux écoles sont ensemble. Il y a surtout des écoles publiques. A la récré, il y a un terrain de sport principal.
Ludovica (Italie)
L’école est grande, il y a beaucoup d’enfants. Il y a beaucoup d’étages, une grande salle de sport et une salle pour les ordinateurs.
Je vais à l’école une semaine le matin de 8h00 à 13h10 et une semaine l’après-midi de 14h10 à 18h10, du lundi au samedi. Quand je ne vais pas à l’école le matin, j’étudie et je fais quelques leçons à distance pour faire toutes mes heures.
J’apprends l’italien, les mathématiques, les sciences, la religion, l’anglais, l’histoire, la géographie, l’éducation civique et morale, le sport, la géométrie, la technologie et la musique.
Nonna Pina, la mamie de Tea (Italie)
Il y a 50 ans, il y avait des classes de filles et de garçons de l’élémentaire au lycée. Ce n’était pas mélangé.
On portait une blouse noire avec un ruban dont la couleur changeait selon l’année : « la Prima elementare » un ruban blanc, 2ème un ruban rouge, la 3ème un ruban jaune, 4ème un ruban bleu et l 5ème un ruban tricolore. Grâce à cette tenue, tous les enfants étaient égaux, pas de différence.
On avait classe de 8h à 13h le matin. Les enfants entraient tous en classe avant la maîtresse. Et quand la maîtresse arrivait, par politesse, ils se levaient.
La première chose que l’on faisait, c’était le signe de la croix, car tous les enfants étaient catholiques. Il y avait une seule enseignante à la différence d’aujourd’hui ou il y en a plusieurs en élémentaire pour chaque matière. Je ne me souviens pas qu’on ait des récréations, ou alors elles devaient être très courtes. Les instituteurs étaient très sévères, parfois ils faisaient des punitions corporelles. Aujourd’hui, il n’y a plus cela. Quand on rentrait l’après-midi, on faisait nos devoirs.
En italie, on a 5 ans d’école élémentaire mais le collège dure seulement 3 ans, puis 5 ans de lycée. On étudie donc un an de plus que les français avant d’arriver à l’université.
Lila, 11 ans, Toronto (Canada)
Je suis en 6ème ce qui correspond à la dernière année de primaire chez nous. Le collège correspond à la 5ème / 4ème chez vous, puis nous avons la High School (le lycée) qui dure 4 ans. Notre école est ouverte, il n’y a pas de grille car le soir et le week-end, tout le monde a le droit d’utiliser les aires de jeu qui appartiennent aussi à la ville. On vient donc jouer en famille dans notre cour de récré. Il n’y a pas de cantine, on apporte notre lunch box et on mange dans la cour ou le préau. Ici en hiver il fait très froid, on porte des combinaisons contre le froid et il faut les enlever et les faire sécher avant d’entrer en classe. Au collège, on n’aime plus trop les porter car ce n’est pas « cool ». On a le droit d’apporter les livres que l’on aime en classe et comme j’adore lire, je me cache souvent pour lire. Dans mon école de rêve, il n’y aurait ni maths, ni sport, ce serait remplacé par de la lecture.
Abdallah (Tunisie)
Avant, j’allais à lécole en Tunisie. Les maîtres n’étaient pas très gentils. Ils nous tapaient quand on avait mal travaillé. Une fois, en maternelle, on m’a mis du scotch sur la bouche car je faisais trop de bruit. On apprenait l’arabe. C’était difficile, il y a beaucoup de sons à retenir par coeur. On n’avait presque pas de sport, ou de dessin, ou de chant. Je faisais du piano en dehors de l’école. Aujourd »hui, j’étudie en France et je trouve que les maîtres sont gentils. Je suis très heureux d’être à l’école ici. Dans mon école de rêve, tous les écoliers trouveraient le bonheur. J’imagine une école ecoresponsable, avec un mur végétal qui nous donnerait de l’oxygène pendant que l’on apprend. On aurait des cours de robotique et d’informatique et in apprendrait à construire des machines.
Adedolapo (Nigéria)
Au Nigéria, j’allais à l’école de 8h à 14h; après les autres enfants rentraient à la maison mais moi je pouvais rester jouer car c’est ma mamie qui avait construit notre école. Il n’y avait pas de cour, mais un tourniquet, une balançoire et du sable. Il n’y avait pas vraiment de récréation, on avait une seule pause pour manger. Le matin, tes parents te donnent de l’argent pour que tu achètes ton repas eton mange dans la classe. J’apprenais les maths, l’anglais, la conjugaison, les sciences intégrées, et aussi le business. C’était rare d’avoir des cours en français, tous les cours étaient en anglais. Ce que je n’aimais pas c’est que quand on se trompait, les maîtres utilisaient des bâtons et ça faisait hyper mal, ou alors, on allait au coin. Les salles étaient hyper petites, et il y avait 30 ou 40 élèves par classe. Je préfère de beaucoup mon école en France. Dans mon école de rêve, tous les enfants pourraient venir étudier, qu’ils soient riches ou pauvres car on n’aurait pas besoin de payer. Il y aurait tout le temps du bonheur et on aurait le droit de se tromper.
Hubert, 9 ans (Finlande)
Je vais à l’école de 8h15 à 13h15. L’après-midi, j’ai des cours de français ou alors je joue au hockey. Dans ma classe, nous sommes 17 élèves. J’étudie l’anglais, l’espagnol, le finois, les mathématiques, les sciences naturelles, les arts plastiques. On nous apprend à être autonomes.
Quand il y a des disputes, on essaie de régler ça entre nous, en discutant. Si des élèves sont en difficulté, les copains les aident ou alors, c’est un adulte. Il est stricte mais juste.
Dans mon école de rêve, on ferait encore plus de sport, on nous donnerait encore plus le droit de choisir nos activités. Et on pourrait jouer à cache-cache.
Talia, 14 ans, école privée à Sydney (Australie)
Je vais à l »cole de 8h ou 8h30 à environ 15h. Ici le collège commence en 5ème pour nous. On apprend les sciences, l’anglais, les arts, l’histoire et l’environnement. En Australie, on nous apprend à être créatif et nos activités extrascolaires l’après-midi sont sovent consacrés aux arts et au sport.
Noga, 9 ans (Israel)
Nous allons à l’école de 8h à 14h20. On apprend aux élèves l’hébreu, les maths, l’anglais, le théâtre et l’informatique depuis le CP. Nous avons un maître ou une maîtresse par matière et on les appelle par leurs prénoms. On nous apprend à nous affimer et à être sûr de soi et prendre de l’assurance dans la vie. On a des cours sur le corps humain et comment apprendre à le respecter et à se faire respecter. Le midi, on mange le repas que l’on a apporté car il n’y a pas de cantine.
Dans la classe, il y a des canapés sur lesquels ont peut se reposer quand on est fatigué. Et si on est énervé, on a le droit de sortir de sa classe pour se défouler. Si des enfants ont des difficultés, ils peuvent aller travailler dans la petite classe sur certaines matières comme les maths ou l’hébreu et ils reviennent pour le sport, l’histoire ou les anniversaires. En Israël, on choisit dès le collège des écoles en fonction de son profil : si on aime les maths, les lettres ou les arts par exemple, il y a des école spécialisées. On est tous différents et ce n’est pas un problème, au contraire. La différence apporte beaucoup ! On nous apprend à connaître notre différence et à s’en servir.
Rachel, 8 ans, CE2 dans une école privée à Singapour
Depuis le coronavirus, on doit rester séparé de 1 mètre et on ne se mélange plus à la récré. Avant, nos tables de classe étaient collées. Dans la cour, il y a une marelle, un coin pour lire et un coin pour jouer au foot. Je prends le bus scolaire à 7h30 et l’école commence à 8h35 jusqu’à 15h15. Après l’école, j’ai des activités de roller, sciences et comédie musicale. J’apprends les maths, la géographie, l’histoire. J’étudie en français et en anglais et le mercredi après-midi, j’apprends le chinois. Nous portons tous un uniforme bleu marine. Quand on a fini notre travail, on demande aux enfants qui ont des difficultés si on peut les aider. Dans mon école de rêve, il y a un escalier multicolore, plus de jeux pour la récré. Et aussi une cloche, avec un surveillant qui ferait sonner la cloche.
Liora, 13 ans, collégienne dans une école privée de Hong-Kong
L’école commende à 7h45 et finit à 15h30. Il y a environ 30 élèves par classe. Tous les cours sont en anglais mais nous apprenons également le mandarin. Ici tu est obligé de parler anglais. Ceux qui arrivent dans l’école et ne connaissent pas l’anglais apprennent très vite, en 2/3 mois, ils sont capables de suivre les cours en anglais. Nous portons un uniforme très strict. Mais quand on a des spectacles ou la chorale, on a tous la même tenue, et c’est très joli. Dans l’école, il y a trois équipes. De la maternelle au bac, tu restes dans la même équipe avec des enfants de tous les âges. Et on s’affronte lors de rencontres sportives. Ici nos cours mettent beaucoup l’accent sur le respect. Comment se comporter avec les autres et comment les autres doivent se comporter avec toi. On apprend que personne ne doit nous porter atteinte, on apprend le respect de son corps.
Lorsqu’il y a un problème entre plusieurs enfants, on en discute beaucoup en classe. On explique pourquoi il ne faut pas se comporter comme cela.
Si des enfants sont en difficulté, alors, on leur laisse du temps en plus pour travailler tranquillement. Ils ont le droit d’avoir des petits jouets qui les aident à se concentrer. S’ils ont besoin d’orthophonie ou de psychomotricité alors, ça se fait à l’école. Les profs leur propose aussi de rester dans la classe avec leurs copains ou de rater un cours et travailler à la bibliothèque avec un adulte pour refaire ce qu’ils n’ont pas compris.
Dans mon école de rêve, on a deux fois plus de récré. On étudie encore plus le sport, l’art et les sciences. Et il n’y a pas de mandarin, je n’aime pas cela. On mangerait des tacos, de la soupe et des gaufres. Et il y aurait un ascenseur car ici on passe notre temps à monter des marches.
Les bâtiments
Notre école de rêve ressemble à un paradis. Imaginez un mélange de Poudlard et de Disneyland… des accrobranches, des piscines avec des toboggans, des trampolines, des balançoires, une tyrolienne, une piste de ski… évidemment, comme les récréations seraient très longues, il faudrait bien s’occuper ! Pour le foot, on est un peu partagé : certains l’interdiraient complètement, tandis que d’autres imaginent un grand terrain, digne des plus grands joueurs. Dans les salles de classe, on serait installés dans de jolis canapés ou des poufs. Les tables seraient en bois naturels et on aimerait bien aussi des hamacs pour se détendre entre deux leçons. On aurait des salles pour faire des inventions et toutes sortes d’expériences.
Nos maîtresses réclament des spa, avec jacuzzi et piscine et surtout de bons canapés… peut-être qu’on les épuise un peu trop !
Les élèves
Tous les élèves seraient avant tous gentils. Il n’y aurait pas de harcèlement, de racisme, de sexisme… Normal, on apprendrait beaucoup à vivre ensemble et à se respecter, quelles que soient nos différences. On s’aiderait au lieu de se battre. On aurait beaucoup d’heures d’éducation civique et morale. On pourrait apporter une toupie de chez nous, à condition d’en apporter aussi à ceux qui n’en ont pas. Et puis chacun pourrait venir avec son animal de compagnie, les animaux seraient les bienvenus !
Les enseignants
Nos maîtresses et maîtres de rêve sont un peu des magiciens… un coup de baguette magique, et on connait nos leçon par coeur. Ils sont surtout très gentils et très patients. Et puis, ile ne font jamais d’évaluations !
On aurait Einstein comme professeur de sciences, Anne Goscinny pour le français, J. K. Rowling pour les cours d’anglais et Léonard de Vinci pour les arts plastiques. Pour le sport, M’Bappé ferait très bien l’affaire. On n’aurait pas besoin d’écrire nos leçons qui seraient stockées directement sur une puce dans notre cerveau… magique !
La cantine
A la cantine, c’est la fête tous les jours. Chaque jour est dédié à un pays, à une spécialité nationale : sushi, tacos, couscous… On se régale. Les plus gourmands imaginent aussi un petit frigo sous chaque siège en classe pour des petits creux…
Luna, 9 ans : « C’était sympa parfois de ne pas aller à l’école, de ne pas devoir se réveiller tôt, mais je ne pouvais pas aller chez mes copines et parfois, je m’ennuyais”
Manon, 8 ans : “Le moment que je détestais, c’est quand mes parents recevaient les devoirs à rendre”
Inès, 10 ans : “Je n’ai pas pu organiser mon anniversaire et inviter mes copains, j’étais très triste”
Noam, 7 ans : “Je n’aime pas le confinement car je ne peux pas aller chez mes copains”
Jean, 9 ans : “Je pense que c’était pour notre sécurité”
Ely, 7 ans : “Je voulais revoir ma maitresse et retourner dans ma classe. Je voulais retrouver mes copines, et mes dessins”
Victoire, 9 ans : “Je ne pouvais pas voir mes copains et pour les devoirs c’était compliqué”
Margaux, 9 ans : “Le confinement, ça va ce n’était pas si terrible que ça”
Dino, 9 ans : “J’avais envie d’exploser quand je ne me sentais pas bien “
Matias, 9 ans : “Je ne pouvais pas voir mes copains”
Elisa, 8 ans : “J’avais très peur pour mes grands-parents, je voulais les voir mais j’avais peur de leur donner le virus”
Alexandre, 7 ans : “C’était comme des grandes vacances. Mais j’avais tout le temps envie d’être dehors”
Emy, 9 ans : “ Même si je n’aime pas trop l’école, je n’ai pas aimé le confinement. Mais ce qui était bien, c’est que l’on pouvait faire autre chose que travailler”
Elsa, 9 ans “Un confinement, deux confinements, et peut-être trois…. c’est long”
Haitham, 9 ans : “Je pense que ce n’était pas bien parce qu’on ne pouvait pas voir ses copains, faire des fêtes, aller au restaurant, jouer au foot…”
Caroline, une maman : “J’ai bien aimé faire l’école à la maison à mes enfants, mais le plus dur c’était de ne pas pouvoir sortir…. et tous ces repas à préparer ! »
Comme dirait Aldebert :
« Nom d’un petit pangolin, je ne sais pas ce qui me retient d’envoyer sur Vénus ce satané virus ! »
La dédicace (Noam)
Les gens n’avaient plus le droit de sortir de la maison. Ils étaient enfermés, à regarder la télévision avec le monsieur rouge qui annonçait tous les jours les mauvaises nouvelles. Et plus les gens enfermés regardaient l’écran, plus ils devenaient rouges et tristes. Pour cacher leurs nouveaux visages, ils prirent l’habitude de se cacher derrière des masques rigolos de lapins ou de chats, pour ne pas effrayer les enfants. Un jour on annonça à la télévision qu’un monsieur avait écrit un livre qui allait révéler un secret pour lutter contre le méchant virus qui transformait tous les adultes en bonhommes rouges de colère, mais seuls les enfants avaient le droit de l’écouter.
Tous les enfants se donnèrent rendez-vous à la librairie pour le rencontrer lors de la dédicace. Et chaque enfant reçut un livre d’aventures et de blagues. Dès qu’ils commencèrent à les lire, les enfants captivés se mirent à rigoler sans s’arrêter. Les parents voulurent découvrir ce qui faisait tant rire les enfants. Ils attendirent que les enfants dorment pour prendre les livres des enfants et les dévorèrent pendant la nuit. Le matin, leur couleur rouge avait disparu et il y avait un vrai sourire à la place de leurs masques. Alors, ils n’eurent plus jamais besoin de masques. Les parents et les enfants organisèrent un grand feu pour bruler tous les masques. Voyant le grand feu, le méchant virus prit peur. Il s’enfuit très loin pour ne plus jamais revenir.
L’école diabolique (Eléonore)
La petite fille vivait sur une ile déserte avec toute sa famille. Elle était heureuse et à l’abri de tout ce qui se passait dans le monde. Mais un jour, les parents lui dirent : « nous allons prendre le grand bateau et rejoindre le continent. Et tu iras à l’école avec les autres enfants. La petite fille avait très peur. Sur le bateau, elle vit un monde différent et effrayant. On lui expliqua qu’un grand virus s’était abattu sur l’univers et que tout le monde le craignait.
A son premier jour d’école, la petite fille remarqua que tous les enfants avaient le visage très blanc. Leurs lèvres étaient rouge sang, leurs yeux très sombres et effrayants. La maitresse faisait elle aussi très peur, avec ses cheveux de sorcière, ses lèvres rouge sang aussi, et sa tenue toute noire. Les enfants avaient aussi des habits sombres et déchirés.
A la cantine, ce n’était pas mieux. les plats étaient tous plus dégoutants les uns que les autres.
A la fin de la journée, la petite fille rassembla tout son courage et demanda aux autres enfants : « c’est à cause du virus que vous êtes tous comme ça? « . Les enfants éclatèrent de rire et répondirent tous ensemble : « Mais non, aujourd’hui, c’est Halloween!! «
Le confinement, chat m’énerve !!!! (par Tea et Luna)